Amorcée dès le et culminante au , la
Réforme protestante est une volonté d'un retour aux sources du
christianisme et aussi, par extension, un besoin de considérer la religion et la vie sociale d'une autre manière. Elle reflète l'angoisse des âmes, par la question du
salut, centrale dans la réflexion des
réformateurs, qui dénoncent la corruption de toute la société engendrée par le
commerce des indulgences. Les réformateurs profitent de l'essor de l'
imprimerie pour faire circuler la
Bible en
langues vulgaires (notamment l'allemand après la
première traduction réalisée par Martin Luther), et montrent qu'elle ne fait mention ni des saints, ni du culte de la Vierge, ni du
Purgatoire. La référence à la Bible comme norme est néanmoins une des principales motivations des réformateurs. Ce principe,
Sola scriptura, les guidera.