La loi électorale
syrienne sous le mandat français et à l'indépendance prévoyait l'existence de
sièges réservés pour chacune des communautés confessionnelles, comme au
Liban aujourd'hui, dans la continuité de la pratique
ottomane au
Mont-Liban. En
1949, cette répartition fut modifiée et les seuls sièges réservés qui subsistèrent furent ceux des chrétiens (
Arabes,
Arméniens et
Assyriens), sans distinction entre les diverses églises, les
Alaouites, les
Druzes et les
Ismaïliens étant désormais politiquement intégrés à la majorité musulmane. C'est également à cette époque, à l'initiative d'
Adib Chichakly, que la mention de la religion sur la carte d'identité fut supprimée.