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Loi électorale italienne de 2005
La loi électorale italienne de 2005 qui porte le n° 270 du 21 décembre 2005 est celle qui est en vigueur en Italie pour les élections générales de 2006, de 2008 et celles de 2013. Principalement écrite par le ministre Roberto Calderoli (Ligue du Nord) qui l'a lui-même définie comme une « cochonnerie » (porcata), elle est souvent appelée par les médias, par dérision, Porcellum (à comparer à la précédente baptisée Mattarellum) par Giovanni Sartori. Elle a été uniquement approuvée par la majorité d'alors de centre-droit de Silvio Berlusconi et est en forte contradiction avec le référendum du 18 avril 1993 où les Italiens avaient opté pour un système de type mixte mêlant scrutin majoritaire uninominal à un tour (3/4 des sièges) et proportionnelle par compensation (le quart restant). Le 4 décembre 2013, la Cour constitutionnelle délibère et la juge non-conforme à la Constitution italienne sur deux éléments-clefs : la prime majoritaire accordée aux listes arrivées en tête (à la Chambre, sur une base nationale ; au Sénat, sur une base régionale) et le fait que les listes soient bloquées (la loi a éliminé la possibilité de choix pour les électeurs par le biais de préférences). La Cour laisse néanmoins au Parlement la possibilité de modifier cette loi dans le cadre des principes ainsi définis. C'est un système mixte à finalité majoritaire, avec listes bloquées, avec une prime de majorité à la Chambre des députés où 340 sièges sont garantis à la coalition qui arrive en tête. Elle permet l'apparentement entre listes qui ont l'obligation alors de désigner un même candidat au poste de chef de la coalition, celui-ci n'étant pas nécessairement le futur Président du Conseil qui reste choisi par le Président de la République. Au Sénat, la prime devient régionale. Aucune prime n'est prévue pour les circonscriptions qui élisent les représentants des Italiens à l'étranger, dans le Val d'Aoste ou dans le Haut-Adige, en raison des minorités linguistiques. L'aspect proportionnel est considérablement renforcé à l'intérieur même des coalitions en vertu du mode de répartition des sièges en leur sein décrit ci-après.

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