En
sociologie,
philosophie des sciences et
biologie, le
biologisme, appelé aussi
déterminisme biologique, est un modèle théorique
scientiste selon lequel les conditions naturelles et organiques de la vie et de son
évolution (
gènes,
hormones,
neurotransmetteurs, lois
néodarwiniennnes) sont la base de la réalité physique et spirituelle de l'homme et de la société. Le déterminisme biologique, qui se pose aujourd'hui essentiellement en termes de , est un
réductionnisme (de type
organicisme et
naturalisme) mis sur le devant de la scène par les textes et discours biologisants de porte-parole, de relais culturels qui peuvent véhiculer une
idéologie qui déduit des conditions de vie et des besoins biologiques de l'homme, de ses dispositions héréditaires, tant des normes d'action que les principes de la connaissance. Cependant, les scientifiques partisans de cette thèse se démarquent de son idéologie (dérive de cette thèse, l'idéologie est présentée par les adversaires du biologisme comme un
argument épouvantail pour réfuter toute influence du déterminisme biologique) et ne se réclament pas d'une théorie intégralement biologisée de la culture ou de la société. Le consensus scientifique actuel est en effet que tous les traits physiques, les comportements et les interactions sociales sont des
phénotypes, c'est-à-dire le résultat d'interactions complexes entre les gènes et l'environnement mais aussi des processus
acquis, résultat de l'expérience, de l'apprentissage des hommes prédisposés par des architectures génétiques particulières.