Le
Pardès, littéralement
jardin, verger, parc, qui s'apparente au mot
paradis, désigne, dans la tradition de la
Kabbale, un lieu où l'étudiant de la
Torah peut atteindre un état de béatitude. Ce terme est tiré d'une anecdote philosophique et mystique qui trouve une explication dans le
Pardes Rimonim du
Rav Moshe Cordovero. Celui-ci prend l'image de quatre rabbis (
Elisha ben Abouya,
[Rabbi] Shimon ben Azzaï,
[Rabbi] Shimon ben Zoma et
rabbi Akiva) pénétrant un
verger mais dont les "niveaux" respectifs de pénétration du sens des Écritures ne sont pas équivalents. Des références à cet « incident » se retrouvent dans le
Talmud (Haguiga 14b, où Ben Azaï et Ben Zoma n'ont pas le titre de Rabbi), le
Zohar (I, 26b) et le
Tikounei Zohar (Tikun 40).