Dans un certain nombre de
pays, comme la
Hongrie dans l'
Union européenne, mais aussi la
Chine et bien d'autres, la notion d'
ethnie est
constitutionnellement reconnue, et dans certains de ces pays (comme la
Roumanie) les
partis politiques ethniques sont autorisés en tant que
partis spécifiquement voués à la défense des intérêts et à la représentation
parlementaire d'un ou de plusieurs
communauté(s) ethno-linguistique(s) ou -culturelle(s) par le biais de la participation aux
élections. Ce sont des États dont la
législation s'inspire à la fois du
droit du sol, qui reconnaît
officiellement des
citoyens égaux en droit (tous les citoyens hongrois, roumains ou chinois), et du
droit du sang, qui reconnaît
officiellement ces citoyens comme membres de telle ou telle ethnie (
nemzetiség en
Hongrie,
nationalitate en
Roumanie,
xiaozu mínzú en
Chine, parfois traduit en
français par le mot « nationalité » avec un sens différent de « citoyenneté », sens réservé à la description de la situation juridique de ces pays, et qui ne vaut pas pour la France, où « nationalité » et « citoyenneté » se confondent).